François SORIN

Merci a l'aide-soignante Julie, quel bel hommage et description.
j'apprécie beaucoup d'avoir lu ses phrases gentilles . .En espérant qu'elle voit aussi mon message ainsi que vous tous les enfants .
moi j'étais leur aide à la personne et ménagère pendant 4 ans.
(En plus d'un pt lien de parenté avec mon mari pour Agnès), lorsqu'ils sont parti de leur domicile, j'étais en arrêt (petite intervention) .Agnès m'a appelé pour me faire part de leur choix de partir et que leur maison était vendu . Quel choc, je l'ai ai vu une dernière fois en avril. Depuis les jours ou j'intervenais chez eux , j'y pense toujours, car j'aimais allé chez eux. Je garde de bons souvenirs du temps passé avec eux, de leur dynamisme, pour leur âge, et de leur générosité. Ils aimaient les contacts, oui François était bon blagueur, aimant le jeux de carte et oui; le chocolat .Pour moi c'étais avec plaisir d'aller car leur maison
en plus était agréable et facile à entretenir .En vrai, je n'ai pu me faire à aucune autre depuis par cette société de maintien à domicile et reste sans travail certains jours .(je préfère)
Je contacterais Agnès maintenant que j'ai ses coordonnées
Je l'embrasse Elisabeth

Je vous adresse mes sincères condoléances .

Nous nous associons à votre peine et vous adressons nos sincères condoléances .

Dans la vie sans trop savoir pourquoi il y a des personnes à qui l’on s’attache plus que d’autres. François en fait partie. C’est un monsieur dont j’ai beaucoup apprécié m’occuper durant le temps qu’il a passé à la résidence St Joseph. Il était gentil et mignon malgré qu’il était parfois grognon.
Il était frileux et voulait toujours être recouvert d’avantage. Il était très gourmand, il adorait manger du chocolat et des bananes. Lorsqu’il voulait un dessert supplémentaire, il nous regardais en faisant les yeux doux.
Après le repas du midi, il demandais toujours où été Agnès et l’appelait en criant « Maman». Lorsqu’on lui disait de faire moins de bruit, il fronçait les sourcils et se mettait à bouder en fermant les yeux. Il avait pour habitude d’aller avec elle dehors alors il aimait s’y reposer l’après-midi pour faire la sieste.
Le soir, il était inquiet qu’on ne revienne pas le voir et avait besoin d’être rassuré. Il appréciait la compagnie, cela l’apaisait. Il aimait qu’on lui fasse un bisous avant de dormir, il disait «Oh t’es mignonne, un bisous,encore un bisous » en souriant. Il avait peur du noir et de rester seul dans sa chambre, les volets était fermé de moitié pour laisser passer la lumière.

Il est parti ce 28 septembre emportant avec lui tous ses doux souvenirs. J’espère qu’il aura passé de bon moments auprès des soignants qui ont pris soins de lui.
J’ai eu la chance de pouvoir m’en occuper jusqu’au dernière instant, clôturant ainsi joliment cet accompagnement.

J’espère que ces quelques mots vous apporteront réconfort et soutien.

Je vous adresse mes sincères condoléances.

Julie BLANDIN,
Aide Soignante